De la “sécurité” à la “souveraineté” alimentaire La souveraineté alimentaire est un concept mis sur pied par le mouvement paysan international Via Campesina en 1996, qui vient en critique de celui de sécurité alimentaire définit dans les années 1970 par les institutions internationales. Il n’est plus uniquement question de l’accès par tous et pour tous à une alimentation en quantité suffisante afin de mener une vie saine et active, mais d’un projet plus global de redéfinition sociale de l’alimentation. La finalité est alors, en plus de la sécurité alimentaire, le droit des populations et de leurs États à definir la politique agricole de leur choix. Les politiques déployées ne se traduisent plus strictement par des programmes d’augmentation de la production et de la productivité, mais visent aussi le développement d’un droit fondamental à l’alimentation, supérieur au droit commercial, ce qui passe par des réformes agraires pour une réappropriation des terres par les populations, ainsi qu’une diminution du pouvoir des corporations agroalimentaires. Le système alimentaire doit voir des évolutions qualitatives et non seulement quantitatives. Les acteurs principaux du changement ne sont plus les institutions internationales et les entreprises, mais les mouvements sociaux (principalement paysans), et dans une certaine mesure, les États. Le rapport vis-à-vis de l’OMC est lui aussi modifié : un renouvellement des accords interrnationaux en matière d’agriculture est prôné.
Une initiative du pôle « souveraineté alimentaire » du Réseau d’études des dynamiques transnationales et de l’action collective (REDTAC).
“ Au-delà de la crise alimentaire : l’agriculture de demain ”
Organisé avec l’appui des institutions suivantes :
CENTRE D’ÉTUDES ET DE RECHERCHES INTERNATIONALES DE L’UNIVERSITÉ DE
MONTRÉAL
Le cycle de conférences-débats sur la souveraineté alimentaire LA CHAIRE DES ÉTUDES ASIATIQUE DU CENTRE D’ÉTUDE DE L’ASIE DE L’EST
(CÉTASE)
Les conférences
La souveraineté alimentaire à l’heure de la mondialisation : quelle place pour l’agriculture locale ?
Les acteurs de la souveraineté alimentaire : par qui passe le changement ?
Ce premier volet se propose d’étudier les avantages et inconvénients de la pratique de l’agriculture locale, considérée comme la principale expression de la souveraineté alimentaire. Peut-on et faut-il généraliser cette solution ?
Le second volet porte sur les acteurs responsables de la mise en place de la souveraineté alimentaire. Qui est le mieux placé pour lui donner son élan, l’État, les agriculteurs, les mouvements sociaux, les ONG... ?
Nous nous proposons d’explorer au cours de ce dernier volet les apports et les limites de cette technologie pour répondre à l’objectif de la souveraineté alimentaire. Vecteur de dépendance ou solution au contexte démographique actuel ?
Avec la participation de :
Avec la participation de :
Avec la participation de :
- Martine François, responsable de programme en agriculture chez GRET
- Annette Desmarais, Université de Régina, membre de Via Campesina
- Sylvain Charlebois, Université de Régina
- Pierre Desrochers, Université de Toronto
- Frédéric Paré, Coordonateur de la coalition pour la souveraineté alimentaire
- Devlin Kuyek, militant chercheur chez GRAIN
- Robert Marcotte, agriculteur membre du réseau de l’Agriculture Soutenue par la Communauté Animé par Jean Frédéric Lemay, chercheur chez Équiterre
- Anne Kennedy, de Développement et paix,
Animé par par Marie Université d’Ottawa
Josée
Massicote,
Souveraineté alimentaire et OGM : un mariage impossible ?
- Éric Montpetit, Université de Montréal
Animé par Lionel Levac, journaliste de Radio-Canada (à confirmer)
Le jeudi 18 février à 16h30
Le jeudi 25 mars à 16h30
Le mercredi 07 avril à 16h30
À l’UdeM, au B-4345
À l’UdeM, au B-4345
À l’UdeM, au B-4325